8 janv. 2016

De la difficulté de comprendre ce que nous dit la télévision


De la difficulté de comprendre ce que nous dit la télévision

Ce midi du vendredi 8 janvier 2015, à l'écoute de Canal + : reportage sur l'enterrement de Michel Delpech. Une voix off nous dit  :
Au premier rang, la belle fille de Michel Delpech... d'un si bon [beau ?] père.

Il me faudrait réécouter le reportage pour être certain des paroles dites, mais, le reportage terminé, je me suis senti incapable d'interpréter ce que je pense avoir entendu. Ainsi pour...

- belle fille : dans les paroles, ne figure pas le trait d'union entre les deux mots. Belle fille ou belle-fille ? Optons pour belle-fille ! Mais alors, qui est-ce ? La fille qu'aurait eue son épouse avant son mariage ou l'épouse de son fils, s'il en avait eu un.
Je ne suis [verbe "suivre", et non pas "être"] pas assez les biographies de nos vedettes pour choisir sans douter entre les deux possibilités.
Quoi qu'il en fût, si c'était la seconde proposition, ce ne serait pas "belle-fille", mais "bru".

- beau-père ou bon père : Pour beau-père, voir ci-dessus ;  pour bon père, voir la biographie.

Toujours est-il que je me pose beaucoup de questions, ce qui n'est pas mal en soi, je le concède... 
Et vous, qu'avez-vous entendu, qu'avez-vous compris, si vous avez vu et entendu ce reportage, bien sûr ?

Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément, écrivit notre bon Nicolas Boileau (1636-1711).
Pour un clair énoncé, je n'ai pas été gâté.