25 oct. 2013

La Duchesse Frondeuse aux Grands Augustins de Montreuil-Bellay

 COMPTE RENDU

Pour voir la publicité avant le spectacle, cliquer sur ce lien :
http://jacques-sigot.blogspot.fr/2013/09/automne-2013-la-duchesse-de-longueville.html

Anne Geneviève de Bourbon Condé (Image du Net)


Dans l'ancienne église des Grands Augustins de Montreuil-Bellay, spectacle théâtral dans le cadre des Rencontres Imaginaires : La duchesse Frondeuse.

Au programme

Les Rencontres Imaginaires poursuivent leur route à Montreuil-Bellay et innovent avec la création d'une pièce dédiée à Anne Geneviève de Longueville dont le mari fut propriétaire du château.
Anne Geneviève de Bourbon-Condé, duchesse de Longueville, née en 1619 à Vincennes, Ile-de-France ; décédée en 1679 à Paris, fille d’Henri II de Bourbon, troisième prince de Condé (1588-1646), et de Charlotte de Montmorency.
Cette duchesse, avec l'appui de ses frères, le Grand Condé et le Prince de Conti, a activement participé à la Fronde contre le cardinal Mazarin, avant d'être exilée dans son château de Montreuil-Bellay.

Elle est connue pour sa vie frivole et ses amours avec le Duc de La Rochefoucauld.

Cliquer sur les photographies pour les agrandir.

Informations pratiques

Samedi 26 octobre 2013 à 21 h (sur réservation).
Dimanche 27 octobre 2013 à 15 h.

Ancienne église des Grands Augustins, à Montreuil-Bellay.

Autres dates : 
Les 2, 3, 9 et 10 novembre.

Au menu du cocktail dînatoire, le soir de la Première
Croque en sel de son potager, Terrine de la Frondeuse,
Roi des mers et des rivières façon Olaf, Trésors de la Baronnie,
Délice de la Duchesse, Vins de son château.













Le Délice de la Duchesse

La troupe (DR)

La salle

 La duchesse de Longueville et son frère, le Grand Condé.
Ci-dessus le remplaçant, le soir de la générale.
Ci-dessous le titulaire, dès le 26 octobre.





Madame Charlotte Marguerite de Montmorency, 
mère de la duchesse. 

Madame et sa fille, la duchesse de Longueville.
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La duchesse de Longueville et le duc de la Rochefoucauld


La duchesse et le prince de Conti.

Le prince de Conti reçoit l'épée qui le fait frondeur.



Tableau final
Ci-dessous, le salut au public...

Dans la boule du lustre hollandais, les gradins de la salle.

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Fin de partie après la dernière séance du dimanche soir, le 10 novembre ; démontage du "chapiteau"... et verre gourmand de l'amitié avant les séparations.
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 Le vaste vaisseau de l'ancienne église des Augustins pouvait retourner au silence ;
seules les tables rappellent les joyeuses et festives agapes...
Le 11-11 2013 à 11 h et quelques minutes.

16 oct. 2013

Voyage au Maroc, octobre 2013

D'octobre 1966 à juin 1973, j'ai vécu et travaillé au Maroc au titre de la Coopération culturelle. Je suis retourné dans ce pays en 1995 et, de nouveau dernièrement, en cet octobre 2013, invité par Tamou, une élève à qui j'ai enseigné au collège Riad de Meknès... en 1968.

Cliquer sur les documents pour les agrandir

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Comme pour tous mes grands voyages à l'étranger, je suis accompagné par frère Yves - ci-dessous dans une ruelle de la Casbah des Oudaïas, à Rabat.


Le mardi 1er octobre, peu avant midi, heure locale, nous sommes accueillis à l'aéroport de Rabat par Najib que j'ai connu au ciné-club que je présidais à Meknès, au début des années 1970, et au Cercle culturel français. Nous avons depuis correspondu plus ou moins régulièrement, mais sans jamais perdre le contact.
Nous déjeunons le midi avec lui à l'AMSAT, une association qui s’occupe des personnes trisomiques et dont il s'occupe depuis 25 ans. Nous sommes servis par Coline.

Cette première nuit marocaine, nous logeons chez lui, à Rabat.


Rencontre avec Maha, son épouse, et Mehdi, leur fils. Le soir, visite impromptue de Rachid, le frère de Najib, qui prit en charge au cinéclub les débats en arabe le mercredi soir ; débats en français le mardi.

Le mercredi matin, le 2 octobre, nous partons pour Moulay Bousselham, "la plage des Meknassis". Par la route côtière jusqu'à la sortie de Kénitra, puis par l'autoroute. Le midi, déjeuner chez Christiane Bock, la maman de Micheline que j'ai parfois fait travailler à Meknès lorsqu'elle était enfant.

Christiane très malheureuse de la construction de "l'imposante" bâtisse qui a obstrué les fenêtres latérales de son cabanon... La raison du plus fort est toujours la meilleure.


Un dernier regard sur la Marja, la lagune, et nous reprenons la route en début d'après-midi. Nous reviendrons à Moulay Bousselham avec Tamou, la veille de notre départ pour la France.
Nous tromper de route à Souk el-Arba-du-Rharb ; panneaux indicateurs parfois absents. Nombreux contrôles de police mais, pas pour les touristes, semble-t-il ; nombreux contrôles de vitesse par jumelles... Nous sommes le soir à Meknès où nous nous installons chez Tamou qui fut mon élève en 1968 et qui m'a invité après m'avoir retrouvé sur le Net. Elle habite dans le nouveau quartier périphérique de Sidi Saïd. Perdus, nous demandons notre chemin à deux jeunes hommes qui téléphonent à Tamou de nous rejoindre à leur atelier.

Kacem, le mari de Tamou, devant leur maison.

Tamou.


La ville ancienne de Meknès, fondée au Xe siècle par des Berbères au cœur d'une vaste plaine fertile, doit beaucoup à Moulay Ismaïl, sultan alaouite qui régna sur le Maroc de 1672 à 1727. Il l'entoura d'une haute enceinte fortifiée de quelque 43 km de long dont il subsiste de nombreux vestiges.

Les ruelles étroites et sombres de la médina de Meknès 
peuvent conduire jusqu'à l'atelier d'un tisserand.


 Rencontre à Rouamzine, et parler des cinémas 
qui s'y trouvaient. Je les fréquentais souvent ; ils ont fermé.
Les innombrables paraboles sur les maisons en sont la cause.

Nous montons maintenant vers la ville nouvelle que le maigre oued Boufekrane sépare de l'ancienne.


La ville nouvelle, bâtie au temps du protectorat, abrite les administrations, les banques et les hôtels modernes. (Carte postale ancienne).
Deux lieux incontournables :
le marché central...
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... et la grande poste.
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Un bel immeuble "modern style".
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Le logement habité de 1968 à 1973... 40 ans après.
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 Le collège Riad, au Nouveau Mellah.
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Le lycée Moulay Ismaël, en ville nouvelle.
Autrefois dans la nature, aujourd'hui "noyé" dans des constructions.

Le vendredi 4, Yves et moi partons pour une promenade : Azrou, Aïn Leuh, Ifrane.

Aïn Leuh
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Des entrepôts d'oignons, à perte de vue.

Le samedi 5, nous emmenons Tamou et Kacem à Fès, avec retour par  la ville sainte de Moulay-Idriss.


Vieux pont mérénide entre Meknès et Fès.
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 Fès. Porte monumentale donnant accès à la médina.
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On ferme la porte de la vénérée mosquée Karaouiyine.
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Tamou, Kacem... et Yves.
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 La sonore place de Selfarine où travaillent les dinandiers.
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Nous quittons la médina de Fès par la belle porte Bou Jeloud, et rentrons à Meknès par la route qui passe par le nord du Zehroun et Moulay-Idriss.
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Lac de retenue sur l'Oued Mikkès.

Le dimanche 6, nous partons à deux voitures pour Moulay Bousselham avec Kacem et Tamou pour passer la journée dans leur villa.


 Sur la plage de Moulay-Bousselham,
Tamou, Yves et Kacem.

Nous quittons nos hôtes le lundi matin pour retourner à Rabat que nous visiterons.

 La visite commence par la Casbah des Oudaïas.

L'entrée de la Casbah.

 La muraille des Oudaïas et Salé 

Dans la médina de Rabat.
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Le Chella, ancienne cité romaine devenue au XIIIe siècle 
lieu de sépulture pour les souverains mérénides.

Les murailles de Rabat vues le soir du Chella.

Le lundi 7, c'est notre dernière soirée marocaine chez Maha et Najib, et nous reprenons l'avion le mardi 8 à midi pour rentrer en France.

 Merci Christiane...
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Tamou et Kacem...
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 Maha et Najib,

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pour votre hospitalité et votre gentillesse. Choukrane.
                          Yves et Jacques