20 nov. 2012

Vestiges de l'ancien camp de concentration de Montreuil-Bellay

 Clichés Jacques Sigot, sauf précision contraire.

lundi 26 novembre 2012 à 9, sur France Culture, émission Fabrique de l'Histoire, votre serviteur parlera de son travail d'historien local.

 Cliquer sur les photos pour les agrandir :



L'historien local et Denis Peschanski, l'historien professionnel.
(Photo Yves Lefranc)

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Photo aérienne du site de l'ancien camp,
afin de localiser les ruines présentées ci-dessous.
(Cliché du Net)

Partie du camp construite en dur.

  
Partie centrale de l'ancien camp qui conserve le plus de vestiges.

Etat ponctuel du site de l'ancien camp.

La stèle et la prison vue de l'endroit où se trouvait le poste de garde du camp.

Visites guidées régulières du site par des scolaires ou des adultes.

                           

Ci-dessous : photographies prises au commencement de mes recherches, fin des années 1970.
(Archives personnelles) :
 
- Une pellicule négatif noir et blanc.
Colonnes de l'ancien poste de garde qui se trouvait face à l'entrée principale du camp. L'une couchée et brisée, l'autre encore debout. Ces colonnes ont disparu lors de l'élargissement de la route de quelques centimètres. Petits travaux de voirie qu'elles ne gênaient pas. Volonté de faire disparaître des traces d'une histoire embarrassante ? 

Escaliers de marches qui ne conduisent nulle part, et socle d'un ancien bâtiment en dur, quand certains autres étaient en planches. Ce bâtiment, comme les autres, a été vendu aux enchères par les Domaines en octobre 1946. Certains sont devenus des salles des fêtes dans des communes de la région.

La prison souterraine du camp, le "gnouf". Elle avait été la cave d'une ferme qui a brûlé en 1908. Le seul vestige intact de l'ancien camp ; il reste même les barreaux à un soupirail ; la porte est d'origine.

 Photo qui a servi pour l'annonce d'une exposition en juin 2013 
à la Maison du Souvenir de Mayé (Indre-et-Loire)


- Une pellicule négatif couleurs.


Cet ensemble était à l'époque en dehors de l'enceinte des barbelés. 
Au premier plan, les vestiges d'un grand bâtiment dans lequel logeaient les cadres du camp. C'est dans ce bâtiment que, le 17 septembre 1943, fut arrêté par la Gestapo Jean Renard, sous-directeur du camp, accusé de faire partie du réseau saumurois de Résistance Buckmaster. Il était le chef du réseau local.
Au second plan, un bâtiment dans lequel logeaient des gardiens du camp.

Ci-dessous, trois photos de ce dernier bâtiment, le seul qui ait survécu à la vente de 1946. Il a à son tour disparu, dans les années 1990, lors de l'aménagement, à une centaine de mètres, d'un rond-point routier qu'il ne gênait donc pas non plus !!!...




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